Procrastinatrice professionnelle devoreuse de Fantasy SF, Fantastique, et de temps en temps des trucs sérieux. Lectrice plus ou moins régulière. Je navigue également sur Mastodon
Un roman coup-de-poing qui plonge la mythologie grecque en plein New York dans une chasse …
Lore d’Alexandra Bracken
Des adeptes de divinités grecques et ces mêmes divinités s’affrontent dans New York pour gagner un prix dont personne n’a idée. Cela donne un roman où on côtoie violence, mysoginie et viols dans les clans qui s’affrontent avec une héroïne bien badass.
J’ai l’ai trouvé pas mal, sans plus. Ça ferait un bon blockbuster par contre, le style est très visuel.
#vendredilecture#urbanfantasy#mythologie
Sur Gethen, planète glacée, il n'y a ni hommes ni femmes, seulement des êtres humains. …
La main gauche de la nuit de Ursula K. Le Guin
2 étoiles
Je l’ai lu parce que c’est une référence incontournable de la SF. D’un point de vue purement historique, ce roman a eu son importance et a joué un rôle indispensable. Et c’est certes très intéressant, ne serait-ce que pour poser des questions pertinentes sur la représentation que nous nous faisons du genre et de la sexualité.
Mais si dans le contexte, le male gaze peut se justifier (entre autres l’année à laquelle le roman a été écrit), je trouve que le roman vieillit assez mal.
Tout le roman passe par le regard d’un mâle hétérocentré, ce qui pose le problème de valider son point de vue à lui, puisque c’est lui qui s’exprime à la première personne. Et pour visiter une planète dont les autochtones sont androgynes avec des cycles d’hermaphrodisme, on est loin d’avoir le regard le plus approprié.
J’imagine que le roman aurait eu moins de succès à …
Je l’ai lu parce que c’est une référence incontournable de la SF. D’un point de vue purement historique, ce roman a eu son importance et a joué un rôle indispensable. Et c’est certes très intéressant, ne serait-ce que pour poser des questions pertinentes sur la représentation que nous nous faisons du genre et de la sexualité.
Mais si dans le contexte, le male gaze peut se justifier (entre autres l’année à laquelle le roman a été écrit), je trouve que le roman vieillit assez mal.
Tout le roman passe par le regard d’un mâle hétérocentré, ce qui pose le problème de valider son point de vue à lui, puisque c’est lui qui s’exprime à la première personne. Et pour visiter une planète dont les autochtones sont androgynes avec des cycles d’hermaphrodisme, on est loin d’avoir le regard le plus approprié.
J’imagine que le roman aurait eu moins de succès à sa sortie si le personnage principal avait été Ong Tot Oppong, qui fait partie de la première équipe d’observation et dont le rapport d’observation remplit le chapitre 7 (et m’a paru arriver comme un cheveu sur la soupe ; ceci dit ce cheveu sur la soupe, c’est l’autrice qui reprend la main, et c’est un chapitre à ne pas louper), probablement parce que c’est une femme et qu’elle tient compte des retours de son équipe, elle. Ou le point de vue de l’autochtone devant ce colon qui n’en est pas un mais en est un quand même.
D’ailleurs, au vu des réactions du personnage principal, il fait peu de cas de ce rapport, on se demande même s’il l’a lu. Et c’est ce qui rend indéniable le fait qu’on est en face d’un mâle hétérocentré pur jus, en plus de ses préjugés sexistes d’un autre âge.
C’est pour cette raison que j’ai trouvé le concept intéressant mais que je n’ai pas aimé ce roman. J’en ai un peu marre qu’on m’impose le regard masculin par défaut comme le seul point de vue possible. Et c’est d’autant plus dommage que le sujet du roman mériterait un regard beaucoup plus pertinent.
« Nous, linguistes de France, de Belgique, de Suisse, du Canada, sommes proprement atterrées par …
Le français va très bien, merci
C’est un ouvrage collectif indispensable qui déconstruit les idées conçues sur la langue française, sa construction, son utilisation et son avenir. Le discours est clair, il se base sur de nombreuses études, et nous rappelle que la langue française, comme toute langue vivante, est en constante évolution.
#vendredilecture#essai#mastolivre
Selon la Déclaration d’Antonia, il n’y a de propriété que d’usage. Chaque être humain est …
#vendredilecture#sf
Eutopia de @camilleleboulanger@corneill.es
Sous forme d’autobiographie dans un futur lointain, l’auteur propose de prendre nos distances avec nos modes de vie actuels et de penser un autre vivre ensemble.
L’omniprésence de l’alcool et du cannabis, bien que n’étant pas le sujet, me rend perplexe. De même que l’omniprésence de la culture d’avant ; je sais bien que c’est la meilleure façon de critiquer notre civilisation, mais ça donne un peu l’impression qu’il y a peu de créations nouvelles, en particulier cinématographiques.
La façon d’appréhender la parentalité m’a paru un peu étrange. Autant je trouve tout à fait génial que toute la communauté prenne soin des enfants, autant, 3 ans, pour trouver un enfant suffisamment autonome pour prendre son envol, ça me parait léger. Je comprend parfaitement Gob pour le coup. Elle a manqué de l’accompagnement élémentaire vers l’autoromie que tout parent est censé fournir.
Le modèle de société …
#vendredilecture#sf
Eutopia de @camilleleboulanger@corneill.es
Sous forme d’autobiographie dans un futur lointain, l’auteur propose de prendre nos distances avec nos modes de vie actuels et de penser un autre vivre ensemble.
L’omniprésence de l’alcool et du cannabis, bien que n’étant pas le sujet, me rend perplexe. De même que l’omniprésence de la culture d’avant ; je sais bien que c’est la meilleure façon de critiquer notre civilisation, mais ça donne un peu l’impression qu’il y a peu de créations nouvelles, en particulier cinématographiques.
La façon d’appréhender la parentalité m’a paru un peu étrange. Autant je trouve tout à fait génial que toute la communauté prenne soin des enfants, autant, 3 ans, pour trouver un enfant suffisamment autonome pour prendre son envol, ça me parait léger. Je comprend parfaitement Gob pour le coup. Elle a manqué de l’accompagnement élémentaire vers l’autoromie que tout parent est censé fournir.
Le modèle de société proposé est très séduisant, et le livre est agréable à lire
"Je ne savais pas que les enfants avaient failli se faire tuer dans le volume …
#vendredilecture Le cas Malaussène T2 : Terminus Malaussène de Daniel Pennac
Ayant lu la saga Malaussène il y a plus de 20 ans, j’ai relu toute la saga avant d’arriver à ce dernier opus.
Il n’y a pas de demie mesure avec cette saga : on aime ou on n’aime pas. Et j’ai adoré, c’est un poil rocambolesque, les reparties sont succulentes, bref, j’aime beaucoup le côté absurde de cette famille.
La petite marchande de prose de D. Pennac
Je continue mon exploration de la saga Malaussène. J’ai apprécié ce troisième opus, mais des trois premiers ce n’est pas mon préféré.
#vendredilecture#littérature