Lulu/ Lucien a publié une critique de The Silmarillion par J.R.R. Tolkien
Le must du must si vous voulez tous savoir de Tolkien avant Le Hobbit
5 étoiles
Certes, cet ouvrage existe en traductions (y compris le Français) mais je préfère toujours lire en VO...
Comme il s'agissait d'un roman ''inachevé'' au moment de la mort de JRR, son fils Christopher Tolkien (= CT) avait pour tâche d'organiser les diverses notes de son père dans un roman logique et lisible, car il savait que son père souhaitait durant toute sa vie publier cette partie de sa mythologie imaginée.
Mon édition particulière commence par deux avant-propos que C. T. a écrit; Le premier, en 1977, puis le second, en 1999. Il y explique les buts et un peu du processus qu'il a dû entreprendre pour cette publication et je pense qu'il est important de remercier ses efforts pour publier les œuvres de son père qui étaient inédites, les mettant à la disposition du monde.
En effet, ils développent les mythes racontés dans le Hobbit & LOTR de telle manière …
Certes, cet ouvrage existe en traductions (y compris le Français) mais je préfère toujours lire en VO...
Comme il s'agissait d'un roman ''inachevé'' au moment de la mort de JRR, son fils Christopher Tolkien (= CT) avait pour tâche d'organiser les diverses notes de son père dans un roman logique et lisible, car il savait que son père souhaitait durant toute sa vie publier cette partie de sa mythologie imaginée.
Mon édition particulière commence par deux avant-propos que C. T. a écrit; Le premier, en 1977, puis le second, en 1999. Il y explique les buts et un peu du processus qu'il a dû entreprendre pour cette publication et je pense qu'il est important de remercier ses efforts pour publier les œuvres de son père qui étaient inédites, les mettant à la disposition du monde.
En effet, ils développent les mythes racontés dans le Hobbit & LOTR de telle manière que nous pouvons scruter dans la créativité de Tolkien, son imagination et mythes avec plus de détails, des histoires de fond et des intrigues - et je n'oublie pas son style d'écriture particulièrement poétique et puissant.
En outre, LOTR avait été conçu comme une histoire d'un volume, et le Silmarillion était censé être son compagnon. Cependant, l'éditeur en 1954-55 pensait ce projet irréaliste et LOTR fut d'abord publié en 3 volumes.
Le Silmarillion, comme il s'est avéré, est resté un travail en cours depuis un certain temps ; c'est pourquoi il a été publié à titre posthume - comme JRR Tolkien le travaillait sans arrêt, le peaufinait.
Juste après les 2 avants-propos, le livre propose une lettre de 20 pages que JRR avait envoyé à son éditeur, dans laquelle il raconte son écriture et donne un aperçu de l'histoire. Pour éviter les spoilers, j'ai décidé de ne pas la lire en entier avant de terminer le livre-même.
The Silmarillion comme livre offre non pas un mais cinq contes fictifs et mythologiques: Ainulindalë; Valaquenta; Et Quenta Silmarillion, ou Silmarillion à proprement parler, sont 3 histoires connectées, à lire dans cet ordre.
Comme C.T. souligne cependant, les 2 derniers sont totalement séparées et doivent être lues comme des contes indépendants; ce sont: Akallabêth; Of the rings of power.
Tous les 5 sont inclus en suivant l'intention explicite de JRR, en dépit de cette division légère qui doit être faite dans la lecture.
Ainulindalë, the music of the Ainur a toute la forme d'un mythe de création; Il commence, bien avant le Hobbit, etc, à la première époque; Avec Eru, l'Unique, qui crée les premiers Ainur. De ses créatures vient la musique, d'abord dans l'harmonie, puis dans la discorde. Les 12 pages se déroulent, parfois avec un peu de vieux mots anglais comme Thou, Thee (etc), qui m'avaient ralenti un peu parce que je déchiffrais certains dans mon esprit avant de continuer.
Cette petit obstacle à part, cette première histoire m'a fait penser au Dark Crystal, pas nécessairement en forme ou en contenu, mais dans certaines similitudes - et cela signifie un compliment à tous les participants respectifs (Tolkien / Henson / Odell).
Au début, le style d'écriture est un peu moins fluide que le Hobbit / LOTR, et ressemble à un flux de conscience à-la-Virginia Woolf - pas un défaut ou qualité en soi, mais juste un énoncé de ce qui est - et chaque personne tirera ses propres conclusions basées sur ses propres goûts).
Comme j'aime bien les écrits de Woolf, et la mythologie, et Tolkien, c'est assez agréable et conserve la forme de récit poétique ambitieux que j'ai appris à aimer et à attendre de JRR.
Valaquenta sert de pont entre Ailunindalë et le Quenta Silmarillion. Il raconte la prochaine étape après que les êtres de la période précédente soient venus à Arda (Terre) et commence à façonner les différents noms, les relations et les rôles que chacun tint à l'époque - et c'est là que certains noms donnés deviennent assez familiers aux lecteurs du Seigneur des Anneaux. Aucun événement réel n'est raconté en détail ici, mais l'arrière-plan du Silmarillion lui-même et donc au Hobbit / LOTR. Cette partie fait également de 12 pages.
Quenta Silmarillion est le noyau de l'histoire; Il est divisé en 24 chapitres et se poursuit à partir du lointain passé non daté des deux segments précédents, et se développe rapidement dans l'histoire des différentes races et peuples qui habiteraient Middle Earth (Terre du Milieu) pendant de longs éons - jusqu'au Hobbit & Seigneur des Anneaux, et au-delà. Il raconte leurs origines, et les événements qui ont eu lieu. C'est ici que le style d'écriture prend de la vitesse et du débit - et vous commencerez à reconnaître tous les noms familiers comme ils apparaissent en masse.
Dans cette partie, la nature poétique des écrits de JRR est beaucoup plus présente que les 2 mini-préquels au Quenta Silmarillion.
Comme nous le savons, JRR a infusé ses mythes avec beaucoup de conflits, de guerres et de messages écologiques, tout autant que des histoires d'avidité obsessionnelle envers un ou plusieurs objets, amitiés, inimitiés et trahisons - tout ces éléments sont aussi présentes ici et j'ai aimé lire tout cette première partie du livre (et qui est sa majorité).
Comme il était tout à fait préoccupé par la guerre et la mort, il juxtaposait dans son "Legendarium" le contraste entre les êtres naturellement immortels (qui peuvent être tués dans la guerre mais non par la vieillesse) et les races mortelles qui vieillissent, se fanent et meurent. Cette dualité, ainsi que ses autres thèmes principaux, sont très présents dans le Silmarillion et servent de légende mythologique avec de nombreux chapitres, sous la forme d'une saga épique. J'ai surtout aimé la fin, laissant une porte ouverte à plus d'histoires.
Remarques:
Tolkien était un linguiste, et comme tel avait inventé différentes langues pour les différentes races dans ses mythes. Je suggère de lire les pages 373-374 pour des notes sur la prononciation aussi souvent que nécessaire.
Certains des personnages ont reçu des contes plus détaillés dans d'autres romans de Tolkien. Cette page wiki vous enverra les informations pertinentes.